L’immunothérapie est un traitement où le médicament stimule les défenses immunitaires de l’organisme. Les antivenins sont la seule thérapeutique étiologique qui neutralise et élimine les composants du venin hors de l’organisme. Ils agissent sur les symptômes liés à la toxicité du venin et potentialisent le traitement symptomatique.
Au cours des dernières années, on a pu voir l’émergence de sérums polyvalents dont la tolérance est également accrue, réduisant ainsi les effets secondaires rares et bénins.
Les traitements symptomatiques sont souvent indispensables sans pour autant être efficaces en l’absence d’un antivenin approprié et posologiquement approprié au grade de l’envenimation et de son évolution.
Il convient d’effectuer des examens en laboratoire afin de surveiller l’évolution d’une envenimation. Les centres médicaux sans laboratoire peuvent effectuer des testes de coagulation sur tube sec.
L’auto-immunothérapie est une pratique dangereuse et fortement déconseillée dans laquelle un individu s’injecte de micro-dose de venin afin de stimuler son système immunitaire. Le cas le plus connu est celui de Steve Ludwin dont la pratique a faillit lui coûter la vie à quelques reprises. Cependant, une équipe de chercheurs s’intéresse désormais à son sang dans l’objectif de reproduire des anticorps.